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Support des paris à la carte jeudi sur la cendrée
de Vincennes, le Prix de Châteaurenard (2.100 mètres - autostart - GP)
peut permettre à Pretty Jet de se mettre une nouvelle fois en évidence.
En pleine posession de ses moyens depuis le début du meeting hivernal, la pensionnaire de Sébastien Guarato, Pretty Jet (13), n'a cessé de progresser ces derniers mois. Lors de ses sept dernières sorties sur le plateau de Gravelle, elle a enregistré pas moins de cinq succès et reste sur une honorable deuxième place dans le Prix Helen Johansson, où elle a couvert les 2.100 mètres dans la bonne réduction de 1'12"1. En dépit de son numéro en seconde ligne, la partenaire de Matthieu Abrivard comptera à juste titre de nombreux supporters. Ecarté de la compétition à la fin de l'été, Oslon de Guez (8) approche de sa meilleure forme, comme le prouve sa dernière quatrième place enregistrée dans le Prix de la Nièvre avec le concours de Benoît Robin, et retrouve ''JMB" avec des ambitions justifiées. Seulement devancé par Palmyre la semaine passée, Paléo du Fruitier (5) possède une chance des plus régulières, tout comme Ness d'Ouville (4) et O'Sullivan (1), qui n'ont plus à faire leurs preuves sur les 2.100 mètres de la grande piste. En forme, Nuit de la Marfée (2) visera les places, tout comme Need You Haufor (6), qui a mieux couru que ne l'indique son classement en dernier lieu.
Impressionnant lauréat lors de ses cinq dernières
sorties, l'élève de Sébastien Guarato, Rapide Lebel, sera l'attraction
du Prix de Nevers (2.850 mètres - GP).
Après avoir montré des moyens en début de carrière, Rapide Lebel a franchi les paliers au cours des derniers mois sous la houlette de Sébastien Guarato, pour lequel il demeure invaincu après cinq sorties. Dur à l'effort, ce fils de Ginger Somolli use ses adversaires au train et possède un fond inépuisable. Tombeur de l'estimé Rédéo Josselyn, le 13 décembre, et de Roc de Montfort (récent troisième de Ready Cash dans le Prix Jean Le Gonidec) en dernier lieu, Rapide Lebel a la confiance de son mentor qui ne tarit pas d'éloges à son sujet. Idéalement situé à la limite du recul, le partenaire d'Eric Raffin sera fort logiquement le cheval à battre dans ce Prix de Nevers. Quatrième du Prix de Mirande le 26 janvier, où il était devancé par Royale du Chêne, Romcok de Guez peut cette fois devancer sa rivale et ambitionner la deuxième place derrière l'épouvantail. En net regain de forme, Quinio du Relais aura également des partisans, alors que Quid de Chahains devra rendre la distance et se présentera cette fois ferré.
Pendant du Prix Edouard Marcillac, réservé aux
femelles de 3 ans, le Prix Holly du Locton réunit un peloton touffu de
quinze concurrentes.
Dotée d'évidents moyens, la bouillante Talina Madrik demeure difficile à utiliser. Plaisante lauréate lors de ses deux premières sorties l'an dernier, à Cabourg puis Enghien (cf photo), l'élève de Sébastien Guarato a depuis soufflé le chaud et le froid, mais elle a montré d'évidents moyens en retrait suite à ses incartades. Associée à Matthieu Abrivard, la fille de Korean sera à suivre avec attention pour ses débuts sous la selle. Autre concurrente à effectuer ses premiers pas dans la spécialité, Tosca Pierji a fourni une honorable fin de course (cinquième) le mois dernier dans le semi-classique Prix Gélinotte. L'habileté et la forme de son mentor, Philippe Allaire, nous incite à la méfiance, d'autant qu'il aurait pu présenter l'invaincue Troïka du Corta dans ce Groupe II. Parmi les concurrentes ayant déjà montré de belles dispositions au monté, citons Ténérife, lauréate aisée le 14 janvier sur le tracé qu'elle retrouve ce jeudi, ou encore Tarelise, devancée du minimum par Troïka du Corta le 21 janvier. Téquila Berry, pour sa part, va tenter de marcher sur les traces de sa soeur Quokine Berry, lauréate de cette épreuve en 2007. Les perfectibles Township et Teila retiennent aussi l'attention, tout comme la novice sous la selle Tartuffa, récente lauréate à l'attelé dans la bonne réduction kilométrique de 1'15''8 (2.175 mètres - GP)
Premier semi-classique réservé aux 3 ans montés,
le Prix Edouard Marcillac (2.175 mètres - GP) oppose sept trotteurs
perfectibles, jeudi à Vincennes.
Après avoir montré ses limites à l'attelé l'an passé, Thorens Vedaquais a été dirigé sous la selle avec succès. Associé à l'habile Yoann Lebourgeois, l'élève de Philippe Allaire, qui n'a pas son pareil pour dresser les jeunes trotteurs montés, n'a pas connu la défaite en deux tentatives dans cette nouvelle spécialité. Le fils de Cygnus d'Odyssée va tenter d'offrir un cinquième Prix Edouard Marcillac à son mentor après les succès de Easy To Drive (1995), Fine Perle (1996), Gai Brillant (1997) et Luciano d'Ombrée (2002). L'opposition sera emmenée par Tango Quick. Disqualifié lors de ses deux premières sorties à l'attelé, le protégé d'Ake Kristoffersson a fait impression dès ses débuts sous la selle, s'imposant avec la manière le 1er janvier. Le partenaire de Matthieu Abrivard n'a pas rencontré d'opposition le 12 janvier, avant de subir la loi de Thorens Vedaquais lors de leur dernière sortie publique sur le parcours de référence. Notez que ces deux trotteurs de qualité vont se présenter déferrés des postérieurs, alors qu'ils étaient chaussés en dernier lieu. Pieds nus pour la première fois, Tirello, qui tentait de conserver la deuxième place aux dépens de Tango Quick le 2 février, peut espérer leur tenir la dragée haute, tout comme Torpilleur, frère utérin de Le Big Boss, qui avait offert une belle réplique à Thorens Vedaquais le mois dernier mais a depuis été déclaré forfait de dernière minute dans le Prix de Cholet.
En s'imposant facilement dans le Prix de la Baie
des Anges mercredi à Cagnes, Lunacat affiche un goût prononcé pour la
PSF cagnoise, tout en progressant à chacune de ses sorties. De bon
augure pour la suite de sa carrière...
Lauréate sur ce parcours des 1.600 mètres pour ses débuts sur la PSF, il y a
deux semaines, Lunacat confirme son aptitude pour la polytrack
cagnoise en s'imposant nettement dans le Prix de la Baie des Anges, labellisé D
et la course la plus intéressante, sportivement parlant, de cette réunion.
Montée en grande confiance par François-Xavier Bertras, la pouliche a facilement
fait la différence dans la ligne droite, prenant rapidement plusieurs longueurs
d'avance sur ses rivaux. Anvers, qui a patienté à
l'arrière-garde, n'a pu faire mieux que deuxième, alors que l'animateur, Spectacle du Mars garde une bonne troisième place.
Volontaire en
course, Lunacat a pourtant fait quelques manières avant le
départ. « C'est une petite jument, avec un cœur énorme, mais qui a
aussi son caractère de madame, explique François-Xavier Bertras. En course, elle est très facile à monter et appliquée. Elle affiche des
progrès sur chacune des sorties, et se plaît particulièrement sur cette piste.
Pour le moment, elle fait ce qu'on lui demande… » Lunacat avait débuté en août dernier, à Dax, et n'était pas encore, comme beaucoup
de ses compagnes d'écurie, à cent pour cent. De plus, elle a connu des petits
problèmes de myosite. Elle n'est donc réapparue en compétition que lors de ce
meeting azuréen, s'affirmant de plus en plus au fil de ses sorties. Lauréate
d'une F, puis d'une D à présent, elle devrait logiquement être capable de monter
de catégorie avec succès.
Malheureux sur cette piste, lors de son premier
essai dans les quintés, Chalsa a cette fois bénéficié d'un très bon
parcours et s'est imposé facilement dans le Prix de Chantilly, disputé
sur les 2.400 mètres de la PSF.