Turf et Concours Pronostics PMU

Nos pronostics du 25 janvier 2010

Réunion 1

105	Chakacha
203	Lone Rider
301	Red and White
409	Libertador
502	Passing Shop
607	Mariston
702	Zenside

Réunion 2

109	Star de Mutrecy
206	Star Quick
303	Mainstream
414	Pavlova
509	Roy de Vore
603	Mr Sunlight
714	Rodeo de Chenu
806	Snoopette Smiling

Courses Hippiques à Vittel

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Rubi Ball sauve la chute mais gagne

Et Christophe Pieux se remit en selle… Installé favori à 2 pour 10, Rubi Ball a failli perdre le Grand Prix de Pau à l'avant-dernier obstacle, dimanche. Mais le phénomène acrobate Christophe Pieux veillait au grain…

Souvenez-vous de ces images passées en boucle à l'heure des bilans. Une sorte d'anti-bétisier : le sauteur, monté par Pieux, commet une énorme faute et notre champion de cavalier sauve la chute au prix d'une incroyable acrobatie. Dans le vestiaire, et quel que soit son camp, tous les jockeys vous avoueront leur admiration. Pourtant, à bientôt 43 ans, la Cravache d'Or puissance 15 s'imaginait-il que, pour enlever son huitième Grand Prix de Pau - douze pour Jacques Ortet ! - il allait, à nouveau, devoir nous offrir un remake de son numéro d'équilibriste ? “Rubi Ball est un “pur” mais c'est un cheval joueur et je m'attendais à ce qu'il m'en “fasse” une. Je n'ai pas été surpris mais, pour rester en selle, il faut bénéficier d'un peu de chance…”

> Les scénarios de Pieux

Au Pont-Long, Pieux est une star. Ovationné par une foule à qui il lance sa cravache, arrosé de champagne, congratulé par le maire, Martine Lignières-Cassou, qui le considère comme un “vrai béarnais car il a vécu dix-sept ans à Pau”, il nous a souvent inventé des scénarios à rebondissements : chute à la dernière haie avec Sleeping Jack, rétrogradation en appel avec Nériette… Dimanche, dans la brume du Pont-Long, Christophe a le contrôle de la situation, loin devant un peloton explosé, avec son compagnon de couleurs Quick Fire (Davy Lesot, jamais aussi près du Graal au Pont-Long) lorsque Rubi Ball accroche l'avant-dernier obstacle, un petit open-ditch situé au milieu du tournant final. Le cri strident poussé par un couple élégant qui visionne la course dans un hall, au milieu du public, a-t-il “remis” Pieux en selle ? Pour le couple Papot, la ligne droite et la lutte qui oppose Rubi Ball à Quick Fire sont un moment fort, qui compte dans la vie d'un propriétaire. Premier-troisième l'an dernier (Berryville-Ograndy), un-deux cet hiver, le Grand Prix de Pau se conjugue désormais en gros bleu et vert clair. Remarquable au terme d'une compétition sélective, sans concession, Quick Fire (6 ans) réalise une valeur de top-steeple-chaser comme il affirme son aptitude aux pistes lourdes. Misérable parachève le règne des jeunes dans ce Grand Prix où Tell No One réalise une rentrée correcte. Comme celui de Guy Cherel, le cheval de Marie-Laeticia Mortier pense déjà à Auteuil, l'un comme l'autre ayant largement fait leurs preuves là-bas au niveau des groupes.

* Le triomphe de la famille Papot, sur lequel nous reviendrons dans notre édition de mardi, a été terni par la mort d'Ograndy, victime d'une crise cardiaque.

Résultats du 24/01/2010

Réunion 1

104	Sirocco des Iles	/
207	Royale du Perthois	2ème à 7,8/1
307	O'Donnell	/
411	Oyonnax	/
503	Sirène de Mai	/
610	Quotient Gédé	/
709	Scipion du Goutier	1er à 1,5/1
806	Téquila Cocktail	1er à 2,7/1
914	Risalde Fouteau	/

Réunion 2

105	Siro Demur	3ème à 105/1
212	Saint Gratien	4ème à 3,8/1
301	Quoquo de Chalon	1er à 2,3/1
405	Prime Classique	/
505	Plaisir d'un jour	4ème à 7/1
607	Ograndy	/
701	Bomber Pilot	/
805	Durian	1er à 7/1

Scipion du Goutier : de mieux en mieux

Moins de deux heures après la victoire de One du Rib dans le Prix de Cornulier, le champion de Franck Leblanc, Scipion du Goutier, a remporté comme prévu le semi-classique Prix Camille de Wazières.

Bien parti au centre, le partenaire de Franck Nivard s'est rapidement installé tête et corde. Epaulé par Saphir Castelets, le fils de Goetmals Wood a pu animer l'épreuve à son rythme, sans s'user prématurément sur son mors. Très à son travail, le représentant de Jacques Seror a parfaitement répondu à l'attente de son jockey, qui lui a demandé d'accélérer progressivement depuis la sortie du tournant final, pour filer au poteau dans la plus parfaite décontraction et signer sa sixième victoire de Groupe (trois Groupes I et autant de semi-classiques) dans la réduction kilométrique de 1'14''5 (2.175 mètres - GP). Sans pouvoir suivre Scipion du Goutier dans la phase finale, Saphir Castelets s'est très bien défendu pour conserver aisément le premier accessit. Constant figurant à mi-peloton, en dedans, Saphir de Morge a conclu courageusement, profitant de la disqualification après enquête sur ses allures de Sancho du Glay pour s'assurer la troisième place.

A trois semaines du classique Prix des Centaures (qui va se disputer pour la première fois sur la distance de 2.750 mètres), où les 5 et 6 ans n'auront pas la partie aisée cinquante mètres derrière Scipion du Goutier, Franck Leblanc était à juste titre satisfait du comportement de son pensionnaire : "Nous allons voulu lui apprendre à courir et cela s'est déroulé comme souhaité. Il s'impose avec aisance. Nous n'éprouvons aucun regret de ne pas avoir pris part au Prix de Cornulier car il n'a que 4 ans et manque encore de dureté."

Et Franck Nivard, qui signait sa quarante-et-unième victoire du meeting en cette occasion, d'ajouter : ''Le cheval était bien décontracté aujourd'hui (lire dimanche) et j'ai pu faire ce que j'ai voulu. Il commence à être agréable à monter. Il a bien accéléré lorque je lui ai demandé, il s'agit tout silmplement d'un champion."

One du Rib ou la maestria de Joël Hallais dans le ''Cornulier''

Trois ans après son premier sacre dans le Prix de Cornulier, One du Rib, a doublé la mise dans cette épreuve mythique sous la selle du jeune David Thomain, offrant un huitième sacre à Joël Hallais dans ce tournoi.

Déferré des quatre pieds pour la première fois sous la selle, One du Rib a pris un bon départ en dehors. Venu se placer au contact des animateurs en plaine, le fils de First de Retz a bénéficié du dos de Rombaldi depuis la sortie de la plaine. Dégagé du sillage de son rival à sept cents mètres du but, le protégé de Joël Hallais a fondu sur le grand animateur, Oyonnax, qui s'est montré beaucoup trop allant pour mener sa tâche à bien, à la sortie du dernier virage et s'est rapidement assuré un avantage décisif pour remporter son deuxième Prix de Cornulier dans la bonne réduction kilométrique de 1'13''2 (2.700 mètres - GP), deuxième meilleur temps de ce Groupe I dont le record est détenu par Magnificent Rodney en 1'12''7 (2008). Attentiste dans la seconde partie du peloton, Paola de Lou s'est annoncée en épaisseur depuis le haut de la montée, puis a placé un très bon coup de reins final dans les cent derniers mètres pour venir conclure à une demi-longueur du lauréat. Relayée à la sortie du premier tournant, Première Steed a ensuite bénéficié d'un parcours de choix sur un troisième rang. La partenaire de Franck Nivard s'est infiltrée à l'intérieur de sa compagne de box, Opaline d'Atout, sur ses fins vers l'intersection des pistes et s'est magnifiquement jusqu'au bout pour s'assurer une nette troisième place. Constante figurante à mi-peloton, Priscilla Blue a fait bonne contenance d'un bout à l'autre du parcours afin de s'adjuger la quatrième place. Dotée d'un courage à toute épreuve, la tenante du titre Malakite a arbitré la lutte pour l'obtention de la cinquième place aux dépens de Plenty Pocket.

Satisfait de remporter son premier "Cornulier" dès ses premiers pas dans cette épreuve de renom, David Thomain (22 ans) a déclaré quelques minutes après l'épreuve au micro d'Equidia : "J'ai du mal à réaliser, je ne sais plus où je suis. Je n'avais pas beaucoup de gaz au début mais lorsque je suis sorti aux tréteaux, je l'avais bien dans la main et le cheval s'est montré souverain jusqu'au bout.''

Quéléa Madrik brille sur sa fraîcheur

Malgré une arrivée très disputée aux abords du poteau, Quéléa Madrik conserve de quoi remporter le Prix de Poligny, dimanche à Vincennes.

“J'avais prévu de l'arrêter cet hiver, mais pas complètement dans la mesure où je l'ai sortie régulièrement pour maintenir sa masse musculaire. Je ne regrette pas de l'avoir engagée dans ce Prix de Poligny. Eric Raffin n'étant pas disponible, j'ai fait appel à Nathalie Henry pour la monter. Elle confirme sa classe car n'oublions pas qu'elle avait remporté sept succès l'an passé. En outre, elle a un super “papier”, étant par Coktail Jet, une sœur utérine de Lilium Madrik” indique Franck Anne au sujet de Quéléa MadriK.

Partenaire de cette jument (qui n'avait pas couru depuis début décembre), Nathalie Henry ajoute : “Nous avons bénéficié d'un bon parcours. Elle avait beaucoup d'allant. Heureusement, il y avait du train. La course s'est jouée dans le dernier tournant, où nous avons pu nous infiltrer à la corde.”

Parti grandissime favori (à 9/10), Réal de Rabut finit troisième, tout près, faisant dire à Matthieu Abrivard : “Je voulais prendre la tête, mais cela roulait au début et je me suis ravisé. Dans les autres, il n'accélère pas aussi bien. Il est meilleur en allant devant.”

Quéléa Madrik brille sur sa fraîcheur

Malgré une arrivée très disputée aux abords du poteau, Quéléa Madrik conserve de quoi remporter le Prix de Poligny, dimanche à Vincennes.

“J'avais prévu de l'arrêter cet hiver, mais pas complètement dans la mesure où je l'ai sortie régulièrement pour maintenir sa masse musculaire. Je ne regrette pas de l'avoir engagée dans ce Prix de Poligny. Eric Raffin n'étant pas disponible, j'ai fait appel à Nathalie Henry pour la monter. Elle confirme sa classe car n'oublions pas qu'elle avait remporté sept succès l'an passé. En outre, elle a un super “papier”, étant par Coktail Jet, une sœur utérine de Lilium Madrik” indique Franck Anne au sujet de Quéléa MadriK.

Partenaire de cette jument (qui n'avait pas couru depuis début décembre), Nathalie Henry ajoute : “Nous avons bénéficié d'un bon parcours. Elle avait beaucoup d'allant. Heureusement, il y avait du train. La course s'est jouée dans le dernier tournant, où nous avons pu nous infiltrer à la corde.”

Parti grandissime favori (à 9/10), Réal de Rabut finit troisième, tout près, faisant dire à Matthieu Abrivard : “Je voulais prendre la tête, mais cela roulait au début et je me suis ravisé. Dans les autres, il n'accélère pas aussi bien. Il est meilleur en allant devant.”

Joël Hallais : "Nous avons toujours cru en lui''

Joël Hallais n'a pas son pareil pour préparer les grands objectilfs. Dimanche, son champion One du Rib lui a offert une huitième victoire dans le Prix de Cornulier.

Vingt-neuf ans après sa première victoire dans cette épreuve reine du trot monté avec Kaiser Trot (1981), Joël Hallais, qui ne stationne pas à Grosbois cet hiver pour préparer au mieux One du Rib à la campagne, était ravi suite à la victoire de son champion : ''Nous avons passé beaucoup de temps pour le soigner et nous sommes récompensés. J'ai toujours cru en lui. David (Thomain) l'a très bien monté. Former des chevaux et des jockeys me procure une grande satisfaction."

Saying Again se promène

En remportant très confortablement le Prix Al Capone II, dimanche à Pau, l'AQPS Saying Again mettait, une fois n'est pas coutûme, un “Urano” à l'honneur sur l'hippodrome du Pont-Long.

Encore un Guy Cherel issu de Califet qui gagne ! Saying Again, demi-sang bien né (frère de Rochdale) et très estimé (”il avait raté ses débuts à Dieppe où il s'était étouffé en atten dant”) offre un premier succès béarnais aux couleurs d'Ottavia Roffi-Urano, la fille de Lucien Urano (Ecurie des Charmes). Guy Cherel est d'autant plus ravi qu'il est l'éleveur de cet AQPS “aussi doué mais un peu moins gérable en course que Solix”, ce dernier ayant, lui aussi, impressionné pour sa première apparition paloise. Solix sera d'ailleurs peut-être revu prochainement...sous les mêmes couleurs Urano. Sous une pluie fine mais tenace et alors que la brume enveloppe le Pont-Long, Cherel marque un nouveau but.